Salut,
Ce samedi matin, je suis parti pour une randonnée au Creux du Van, en Suisse.
Nous avions déjà fait cette balade avec Emilie, il y a 2 ans je crois, un peu plus tôt dans la saison.
Au départ en voiture d'Epeugney, il faisait grand soleil!
Par contre, arrivé à proximité de Pontarlier, un voile de brouillard se développait sur toute la haute chaîne du massif...
C'est donc "à reculons" que j'ai poursuivi ma route jusqu'à Noiraigue, dans le val de Travers, lieu de départ de la rando.
Parking vers la gare, le brouillard était toujours présent.
Allez, après plus d'une heure de route, je fonce, tanpis!!!
Un petit fond de carte pour vous situer :
Depuis Noiraigue, c'est parti pour une montée de plus de 2 heures, en passant par la ferme des Oeuillons. Un peu plus de 700m de dénivelé positif. Le brouillard est malheureusement toujours là et je suis assez pessimiste...
Pour planter le décor et l'ambiance :
Après une bonne suée, arrivé en haut, c'est la surprise: Le soleil perce!
Après quelques minutes d'attente, le Creux du Van se dévoile, un peu comblé par une mer de brouillard.
Ce cirque est toujours aussi impressionant, encore plus lorsque une bise froide souffle et évacue le brouillard.
En laissant derrière nous le Creux du Van, après une petite grimpette, on arrive au Soliat (1463m).
Vue sur le Creux du Van bien entendu, sur quelques sommets du Jura qui pointent leurs cîmes à travers le brouillard...
Vue sur le Chasseral au Nord...
Et sur les Alpes Bernoises...
Après avoir bien admiré ce panorama, je rejoins le bord du Creux du Van pour en finir le tour.
Les bouquetins des Alpes sont toujours là à brouter, malgré le sol gelé.
Ils ont été réintroduits ici (si je ne me trompe) dans les 70's, et ne sont pas dérangés, à part par les randonneurs, puisque le Creux du Van est une réserve.
Il n'y a plus grand-chose à brouter... Le gel a fait son oeuvre.
A l'inverse, les sorbiers sont encore bien chargés en fruits, et je n'ai pas vu le moindre "piaf".
Une fois le demi-cercle du Creux du Van parcouru, plutôt que de rentrer, je me suis décidé à descendre jusqu'au gorges de l'Areuse.
Je vous passe les détails de la descente : de nouveau dans le brouillard, je n'ai pas pris de photos, mais ai fait attention à là où je mettais les pieds sur le sol gelé. Passage par la ferme Robert, chemin très bien balisé pour arriver au fond de la vallée.
Dans les gorges de l'Areuse, je me retrouve sur un sentier presque "sur-aménagé".
J'en profite et vais jusqu'au Saut de Brot, et à la petite passerelle qui enjambe l'Areuse.
Je pense que c'est ici que les gorges sont le plus encaissées.
Certains me contrediront peut-être (j'attends vos commentaires), mais j'ai ensuite rebroussé chemin pour regagner Noiraigue.
La vallée se "décaisse" en amont et l'Areuse est dotée d'aménagements et de dérivations pour produire de l'électricité.
Plus que quelques hectomètres, où les gorges s'élargissent...
... je découvre encore une curiosité (pour les amateurs de bonsaïs, allez chercher ce petit sapin résistant!)...
et rejoins la gare de Noiraigue, les dernières longueurs longeant la voie ferrée...
Finalement, j'ai évité la purée de pois.
A+
